Slawowycz, muzyka, mikrofon trymaye,
ne zhartuyte za aktsent, shcho vin maye,
ne na 100 (sto) ukrayintsem ye ya, a frantsuzom, yakyy vsim vam posylaye
slovamy nadiyu, shcho v tsim hrubim sviti Ukrayina maye
mistse osoblyve, i dushu y narod, tozh zaspivaymo razom -
"Slava Ukrayini, Heroyam slava".
Slawko, Franco Ukro, Donne le go,ras tri ras dva,
j'suis d'la race d'un Petro, d'un Volodomyr,
le ko-mir te repollue, toujours de plus en plus, regard sombre, yeux noirs qui tue,
j'ai du sang d'un kozatsk'ogowycz, ça m'fait cramer le microfonovic
sur la tallava, je tire avec ma kalashnikova et plus personne ne pitche,
c'est le kobzar tovarych
si mes fausses notes vous touchent, c'est une faute, une remise en touche,
je suis faux chanteur, car je prie mal, ma religion du coeur est pourtant musi-musi-musi-cale,
patate d'un faux romani, la frappe franche, tranche, étrange, étranglant mon rire,
dommage que trop de pire souvenirs, dramaturgise mes meilleurs comédies,
m'écoute pas et vit, unique sensation, stop les influences, sans couper le son,
je ne souhaite pas devenir une drogue, je connais trop le mal qui parle en moi,
et pas assez seul pour aimer d'autres, faute de parcours, pomme d'amour,
et encore faire un tour de basse cour. fier, où laid, choisis qui tu es, deviens,
entraînant, supportant, sans juger haut, sans juger bas ou de dos, retiens toi,
apprends, respecte, comme ça te vient, alors qu'aider sans mots, sans gloire,
voilà de quoi donner le vrai espoir, quitte à devoir, faire la bonne poire
ou faire le musicien pour continuer, ce que mon professeur m'a enseigné,
fier de faire ce chant,qui rend hommage a ceux tombés aux champ
dans mon âme, dans mon sang primal, dans mon nom ainsi que mon charme
le charme slave d'un demi mujik, popof franchouillard, patriotique a ses heures perdues,
Je représente les brate y sestru, Slava, ya frantsuzky vy ukrayinsku diaspora,
ya lyublyu moyu ukrainu, miy krayu narod, ukrainuchka, moyu karpatyansku muzika,
vodka i chalga, pera et weeda, ma femme, et moi, mes fans, et la foi,
celle que j'aime, est une vipère d'amour, son venin me donne du bonheur,
je l'aime d'une haine sans foi ni peine, et nos corps s'accordent encore a bord,
elle me vois sans atours, j'en ai la peur, car me donner de coeur, j'ai eu le tour,
ce soir, un texto, peu de mots, amour, je me sens pas fier, quand je fais fort,
je me sens royal, quand l'effort est fait, elle seule, sait, réconforter mes excès,
je repense encore, à ses atouts et torts, et si je la quitte, c'est un festival solo,
et si on se revoit, c'est un p'tit câlin et puis dodo, alors après il y'a pas eu l'étincelle,
une routine, rien de neuf dans le ciel, partout l'amour guide comme la haine,
et on se dit pas de je t'aime en tandem, et pluie, soleil, les musiques qui s'éteignent,
le vent souffle des mots, puis s'apaise, inspiration nocturne, le jour vote pour,
mal m'en a pris, je me sens pris de cour, obligé aujourd'hui de jouer du coeur,
pas le choix, elle seule dicte ce texte, qui résonne et m'assaisonne la tête.